Nous évoquons déjà depuis quelques temps le véritable changement de
paradigme auquel le monde du travail fait face. Entre une évolution continue des
nouvelles technologies, des modes et des organisations de travail comme des
attentes des nouvelles générations il y a déjà de quoi se poser un certain nombre de questions !
Et comme si tout cela ne suffisait pas, un virus au genre non identifié est venu accélérer tout cela, rasant ainsi notre scepticisme face au changement sur son
passage. En effet, les nouveaux rythmes et modes de travail n’ont plus simplement fait l’objet de débats, mais sont venus s’imposer dans les organisations. Et contre toute attente, les choses se sont plutôt bien déroulées ! En véritables caméléons, les collaborateurs se sont adaptés, adoptant ainsi de nouvelles habitudes et une nouvelle manière de travailler.
Il faut bien entendre que pour la première fois, nous, êtres sociaux, avons mis le doigt sur le bouton « pause » de notre vie. Sont alors apparus les
questionnements et les doutes, remettant au goût du jour la question de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, celle du sens et de l’intérêt porté au travail. Face à cette remise en question généralisée, se pose plus que jamais la question de la place du salarié, de son épanouissement et donc de sa performance.
En effet, il n’est plus nécessaire d’argumenter sur le fait qu’un salarié performant est un salarié qui se sent bien, qui fait preuve d’engagement vis-à-vis de
l’entreprise à laquelle il appartient, et du poste qu’il y occupe. La solution se cacherait donc dans le fait d’engager ses collaborateurs afin de gagner en
compétitivité, et d’avancer de manière pérenne. Mais pour ce faire, encore faut-il maitriser le sens et les nuances de ce terme utilisé bien souvent maladroitement. Par exemple, nous avons tendance à confondre les termes de satisfaction, de motivation et d’engagement.
L’engagement, tout comme la satisfaction et la motivation, sont des notions :
Mêlant affect, moral et cognitif, elles ont fait l’objet de nombreuses théories sur leur provenance, certains souhaitant les hiérarchiser, et d’autres les rendre plus complémentaires. L’engagement, processus tant individuel que collectif, se mesure grâce à différents indicateurs qualitatifs et quantitatifs. Ce niveau d’implication, qu’il soit envers la tâche ou envers l’entreprise elle-même, varie en fonction de différentes caractéristiques telles que le domaine d’activité, la structure de l’entreprise ou encore le statut du salarié.
D’ailleurs, si l’on souhaite se familiariser avec le terme d’engagement collaborateur, il est d’abord important d’avoir conscience de l’aspect contextuel et subjectif auquel il renvoie. Autrement dit, il n’y a pas de règles lorsque l’on parle d’engagement collaborateur. L’Homme est un être complexe et parfois imprévisible. Le sens par exemple, élément parfaitement subjectif, ne peut donc pas être le même pour tous. Et ce n’est pas grave ! L’objectif est simplement que chaque collaborateur puisse trouver une finalité au fait de venir travailler tous les jours et que cette dernière soit assez importante pour l’engager.
Tout en faisant du salarié un véritable acteur de sa réussite et de celle de son organisation, n’est-il pas temps de changer de cap et de se diriger vers une
entreprise qui engage véritablement, qui plait parce qu’elle ouvre ses portes au renouveau, aux idées et à l’application de ces dernières par tous ?